Les nuits pianistiques d’Aix-en-Provence
La Marseillaise
9 octobre 2003
Ce dimanche soir, les Dieux sont au Théâtre du Jeu de Paume. Bernard d’Ascoli semble touché par la grâce. Son interprétation du troisième est un pur miracle !
Ce poète a su transcender son Art pour nous plonger au coeur de la quintessence de l’écriture beethovénienne. Il existe bien une grande école française du piano. Il est regrettable qu’aucun éditeur phonographique ne soit présent pour immortaliser cette soirée. Le public conquis lui réserve un triomphe mérité. Cette soirée avec un orchestre d’Avignon de grande qualité avec François-Xavier Bilger restera dans l’Histoire de ce Festival qui n’a décidément rien à envier à la Roque d’Anthéron sur le plan de la qualité.
Serge Alexandre